Plusieurs personnes m'ont demandé pourquoi j'étais devenu muet et ne commentais plus la vie politique locale. C'est simple : quoi qu'il advienne de la sanction des urnes en mars, à Roanne, l'archaïsme politique triomphera. Celui-là même que les citoyens abhorrent. Celui-là même qui a fait et fera que le territoire roannais a manqué et manquera le rendez-vous avec son histoire.
L'espérance de 2008 a été sacrifiée sur l'autel des ambitions politiciennes. Le parangon de vertu affiché comme étandard d'une nouvelle modernité politique a été souillé par l'avidité politique. Je l'ai écrit sur ce blog de nombreuses fois. Il ne sert à rien d'y revenir.
"La politique politicienne et les politiciens : aucun intérêt ! " : je n'aurais jamais dû m'éloigner de ce positionnement qui fut mon crédo durant tant d'années !
Ce billet est donc le dernier "commentaire politique" d'une série qui n'aurait jamais dû débuter si.....
Aix m'accorde beaucoup trop d'importance. L'arrivée de la gauche, à Roanne, en 2008, relève d'une multitude de facteurs. Tout d'abord le rejet de la personnalité du Maire sortant qui n'avait pas compris la nécessité de faire de la politique autrement. L'a-t-il compris maintenant ? Rien n'est moins sûr ! Ensuite un rassemblement -même feint- des édiles de gauche et plus certainement des militants voulant renouer avec une espérance. La fraîcheur d'une candidate en mesure d'incarner, le temps d'une campagne, une modernité politique, enfin la mobilisation de quelques personnes improbables essayant de donner corps à un édifice duquel aurait pu naître un autre visage du territoire Roannais. Mais... les fondations étaient inexistantes et le château de sable s'est écroulé instantanément. Ainsi va la vie... !
Rédigé par : Gilles Chabré | 09/03/2014 à 08:43
Faut il se méfier des conseillers politiques ?
Yves Nicolin fêtait son anniversaire cette semaine avec Nicolas Sarkozy quelques heures avant que n'éclate le "sarkoleaks" qui fait les choux gras des médias. L'ex président a été trahi par son ancien conseiller politique le scandaleux Patrick Buisson... Dans notre modeste Roannais, nous avons connu la situation inverse, c'est Mme le Maire de Roanne qui a trahi son conseiller politique, celui qui l'a faite gagner en 2008, vous vous souvenez Gilles Chabré ? Si le problème de Sarko est d'avoir été écouté par son conseiller politique, le problème de Laure Déroche est de ne pas avoir écouté (et même enregistré pour la réécouter) la palabre chabréienne. Entre le droite française et la gauche roannaise, la défiance est donc à front renversé ! C'est un peu osé me direz vous de faire ce parallèle entre le chantre de l'ESS et le fan de Maurras. Pas vraiment lorsque l'on met de côté le fonds des idéologies. Pas vraiment lorsque l'on regarde l'indigence intellectuelle de beaucoup d'hommes et de femmes politiques. En effet, Buisson s'est fait tout seul. Son influence ne tient qu'à sa grande culture historique, sociologique, philosophique dont il a tiré une lecture et une compréhension de la société très précieuse pour des politiques en manque de colonne vertébrale idéologique et culturelle... ça me rappelle quelqu'un...commentateur muet ? Hélas, Hélas, Hélas
Rédigé par : aix | 08/03/2014 à 22:11