L’enjeu d’un grand nombre de collectivités, pour le prochain mandat, est de penser le lien stratégique et opérationnel entre le développement économique, l’emploi et l’insertion. C’est en pensant ce lien avec l’ensemble des acteurs concernés au sein des territoires, (Entreprises privées, acteurs de l'ESS et secteur public) qu’il sera possible de promouvoir une économie solidaire territoriale. Promouvoir une économie solidaire territoriale, tel est le défi principal que doivent relever nos territoires. Mais cette dernière n'est pas réductible aux acteurs dits de l'Economie Sociale et Solidaire. Une mission en Meurthe et Moselle a tenté de définir 7 critères permettant de reconnaître une entreprise s'inscrivant dans une démarche d'économie solidaire territoriale :
- 1. L’homme est au coeur de l’entreprise, il en est le premier capital.
- 2. L’enrichissement collectif passe avant l’enrichissement individuel.
- 3. La participation des salariés à la gestion de l’entreprise est encouragée.
- 4. L’innovation sociale (prise en compte de la jeunesse, respect des salariés, formation, apprentissage, lutte contre les discriminations, insertion ...etc) est un moteur du développement de l’entreprise,
- 5. L’entreprise recherche et développe un lien avec le territoire (fournisseurs locaux, circuits courts, soutien aux associations locales...etc).
- 6. L’entreprise s’implique dans les choix stratégiques du développement de son territoire.
- 7. L’entreprise s’inscrit dans une démarche volontariste de respect de l’environnement et de développement durable et met en oeuvre les mesures qui les favorisent.
Afin de poursuivre ce travail et cette réflexion, un groupe national composé de différentes communautés urbaines se constitue pour :
- Echanger sur les pratiques liant développement économique emploi et insertion.
- Capitaliser en les formalisant les pratiques qui semblent les plus efficientes.
- Co-construire une réflexion en mesure d’irriguer les directions et les exécutifs concernés.
L'économie solidaire territoriale n'est ni de droite, ni de gauche. Elle est une nécessité. Elle structure également un modus operandi en mettant en synergie tous les acteurs d'un territoire qui souhaitent la développer et la mettre en oeuvre.
Gilles Chabré sait ce qu'il dit et il à raison.
Rédigé par : Gaufrette1031 | 08/09/2013 à 20:17
ni de droite ni de gauche c'est certain !
Car ils partagent la même :
Obsession productiviste, celle qui pousse au travail à tout prix pour fabriquer n'importe quoi, celle qui mesure la croissance du pib (qui est en régression depuis 50 ans si l'on prend des critères non choisi par les élites (social, environnement).
Un vrai mouvement (faut que ça bouge) alter/productiviste reste à inventer.
Rédigé par : françois | 04/09/2013 à 09:22