Lors du Forum du 11 Mai au Grand Roanne, différentes personnalités ont exprimé deux façons de concevoir la future organisation territoriale :
- l'une fédérative exposée par Jean Bartholin et soutenue par les Présidents de l'Ouest Roannais et Bernard Jayol
- l'autre intégrative exposée par Christian Avocat et soutenue par les Maires de Grand Roanne Agglomération et d'autres de communautés de communes avoisinantes.
J'ai tenté de formaliser, par un schéma, ces deux conceptions qu'il faudra bien discuter un jour entre toutes celles et ceux qui se sentent concernés par l'avenir de ce territoire Roannais. A quand l'ouverture d'un espace de dialogue pour confronter nos points de vue dans le sens de l'intérêt général et des avantages et inconvénients réciproques de ces deux propositions ?
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Rédigé par : Serge ALIBERT | 20/05/2011 à 19:19
Oui oui absolument... Mais je ne sais comment faire... par mail ? par téléphone ?
Rédigé par : nicolaS | 19/05/2011 à 21:10
nicolaS accepterait-il de me contacter ?
Serge ALIBERT
Rédigé par : Serge ALIBERT | 19/05/2011 à 13:44
Je voulais dire : "la sacro sainte croissance, qui est finalement la source du problème, du désastre économique, écologique donc social".
Rédigé par : nicolaS | 18/05/2011 à 20:27
Le premier forum du 11 mai aura eu le mérite d'être le premier... Il a permis d'entamer la réflexion. Gilles Chabré en fait une bonne synthèse. J'ajouterai que c'est le mot "économie" qui était sur toutes les lèvres mercredi dernier. Une majorité des intervenants sont inquiets de l'économie roannaise. Qu'adviendra-t-il d'elle avec un grand périmètre ?
Et c'est là où je rejoins le commentaire de Serge Alibert. Cette réflexion doit engager un processus radicalement différent, un processus de transition. Je complète les infos de Serge Alibert en proposant également de lire "Manuel de transition" de Rob Hopkins et de se rendre à la conférence "Un avenir sans pétrole ?, comprendre le pic pétrolier, le réchauffement climatique et leurs impacts sur l'organisation des territoires pour mieux préparer la transition" qui aura lieu mardi 7 juin à 19h30 à Saint-Priest-en-Jarez. Ce rendez-vous vient à point nommé pour ceux qui souhaitent participer à la réflexion du nouveau périmètre intercommunal. Les élus, les acteurs économiques, les citoyens, doivent impérativement faire le déplacement. Car il est certain que ce n'est pas l'arrivée du TGV (qui tourne au nucléaire) et de l'autoroute (empruntée par des voitures au pétrole) qui vont aider le Roannais, bien au contraire. Le changement doit d'abord s'opérer dans les consciences. Il faut se rendre à l'évidence la vie ne peut pas se dérouler comme elle se déroule à l'heure actuelle. Il faut réinventer la démocratie, il faut réinventer la vie. Comme dirait David Fleming : "L'économie politique de l'avenir sera légère, souple, à base d'indépendance, locale, ingénieuse, robuste, intelligente et très différente de la nôtre".
Ce redécoupage est une aubaine, une chance pour le Roannais, à condition de penser autrement qu'à travers la sacro sainte croissance, qui est finalement la source du problème du désastre écologique dont social, donc écologique.
Rédigé par : nicolaS | 18/05/2011 à 20:25
Cette affaire me "travaille". Le changement de périmètre, le changement organisationnel, je le crois, ne présente pas d'intérêt véritable pour le quotidien des citoyens. Ce n'est pas une histoire d'accès à la piscine ou à la médiathèque qui est en jeu. On peut même craindre que venant d'où vient ce projet, il ne cache encore qu'un peu moins de service public, un peu plus de captation d'argent pour le privé, sur fond de subventions publiques, (la sincérité du libéralisme a des limites !), un retrait supplémentaire de l'Etat, etc.
Aussi, j'insiste, sans l'affirmation engagée des promoteurs divers d'un projet ou de l'autre, en charge des affaires de la cité, des cités et des campagnes, à changer de registre, pour aller vers un fonctionnement harmonieux de nos sociétés et mis en musique par la Ville en Transition, les Territoires en Transition, la Nouvelle Intercommunalité restera un dispositif de plus sans capacité d'améliorer la qualité de la vie de tous, mais plutôt à même de la rendre plus difficile encore.
Mais le classicisme des élus du peuple, refusant la proportionnelle, appauvrissant ainsi de manière permanente la pensée, le débat, la diversité, l'autorisera t-il ? Je veux le croire, car des sursauts sont possibles. Le constat de l'incapacité éprouvée du libéralisme à assurer à tous les besoins fondamentaux de la vie sur Terre, les circonstances, peuvent être appréhendés par toute personne honnête avec elle même. Comme la fable de la création d'emploi par le taux de croissance, et que l'on attend comme le messie depuis... des décennies.
Je crois aussi que le désir de marquer son temps peut inciter des politiques à changer "de registre", par la rupture avec la platitude d'une gestion sans audace et nous surprendre.
Deux adresses de sites :
http://www.transitionfrance.fr/
Et pour réfléchir à ce qui se joue aujourd'hui, dans le contexte de ce que certains nomment "La crise", et que l'Ecologie Politique nomme "La fin d'un système" :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-55-est-disponible--Crise-systemique-globale-Confirmation-Alerte-Majeure-pour-le-second-semestre-2011-Fusion_a6506.html
Rédigé par : Serge ALIBERT | 18/05/2011 à 14:09