Synthèse du groupe 1
Les points de convergence entre les marcheurs:
1- Avant de partir chaque marcheur se trouvait à la charnière de sa vie
2- Le désir de partir a été plus fort que tout et s’est transformé rapidement en projet
3- Il s’agit d’ouvrir son espace intérieur au monde
4- Le plaisir de marcher au contact de la nature est essentiel
5- Le marcheur se met à l’écoute de l’autre dans la liberté du temps offert.
6- Il rencontre des peuples, des pays, des cultures différentes et accepte la réalité telle qu’elle est.
7- Pour la plupart des marcheurs, la rencontre des amis de la Route ou de l’Association a permis de les conforter dans leur intuition.
Les points de divergence sont apparus minimes. On peut surtout parler d’itinéraires distincts.
“Marcher c’est avoir l’intuition de quelque chose”
“J’ai dû me décentrer par rapport à mon catholicisme.”
“Je voulais accepter la réalité telle qu’elle est.”
“Va vers toi-même, dit Dieu à Abraham.”
Synthèse du groupe 2
Marcheurs : Gildas, Marie, Marie-Noëlle, Massimo, Monique, Violaine ;
Autres participants : Anna, Christine, Gilles, Lucia, Marta.
Chacun des marcheurs a tout d’abord raconté son itinéraire. Nous avons trouvé des dominantes qui ne veulent pas du tout tracer un portrait type du marcheur, mais qui indiquent certaines spécificités de fait des marcheurs de notre groupe : ils sont issus plutôt de familles nombreuses, catholiques, urbaines et aisées, ils ont choisi des métiers dans le domaine médico-social ou l’enseignement. Certains sont issus de milieux défavorisés, pas forcément très chrétiens, d’une famille pas forcément nombreuse, qui peut être rurale… Ce ne sont que des données extérieures.
D’autres constantes plus profondes sont apparues : Tous sont issus d’un univers qu’ils ont perçu comme fermé, dans lequel ils se sentaient « à l’étroit », ou pas à leur place, différents. Ce qui leur a donné une envie d’aller voir ailleurs, comme un appel du large, appel à rencontrer l’Autre, les autres, appel à explorer de nouveaux horizons. Besoin d’air.
Ils se sont rapidement sentis concernés et sont rentrés en contact avec des personnes socialement défavorisées : SDF, prisonniers, malades, ou carrément à l’étranger (en Inde). Ils sont « rentrés en rébellion » contre des institutions (scoutisme, église, école), mais aussi bien des communautés religieuses ont pu les aider à cheminer.
Ils ont ressenti un besoin de dépouillement, dans tous les domaines et pas seulement matériel, quitter les schémas et les cadres sociaux. Un besoin de casser les modèles pour se donner une nouvelle « posture de vie », le moyen de prendre un nouveau départ.
Quelques citations :
Ce que je peux faire n’a aucune importance, ce qui compte, c’est la présence.
Être à la mercie de ceux qui nous accueillent.
Prendre le temps.
Être sans rien.
Besoin de lâcher le rien que j’ai reçu.
Arrêter les faux-semblants.
La route m’a faite, la route m’a dé-faite…
Crêt-Bérard, Christine ANCEY,
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